dimanche 7 octobre 2012

Fonte record dans l'Arctique et perturbations du Jet : vers des phénomènes extrêmes ?

Dans la continuité de nos précédents billets sur la fonte de la banquise arctique et ses effets, nous aimerions aborder aujourd'hui la situation actuelle en Amérique du Nord et les prévisions des modèles états-unien et européen à l'échelle de l'Hémisphère Nord pour les prochains jours. Jusqu'il y a peu, les excès thermiques négatifs étaient rarement observés, dûs évidemment à l'anomalie exceptionnelle de température dans le Grand Nord. Cependant, comme dit précédemment, la fonte record de la banquise arctique pourrait bien entraîner de profonds changements dans le climat de l'Hémisphère Nord à travers la perturbation du courant Jet.


samedi 6 octobre 2012

Entre banquise arctique et cyclones tropicaux : un mois de septembre très particulier


Introduction


À travers ce billet, nous voudrions montrer que la fonte de la banquise, Nadine, et les événements météorologiques de Septembre, sont bien liés et procèdent d’une même perturbation généralisée de la circulation atmosphérique de l’Hémisphère Nord. Dès l’introduction, précisons qu’il n’est absolument pas question ici d’établir un lien direct entre le réchauffement climatique et les évènements météorologiques des dernières semaines. La variabilité naturelle du climat a toujours amenée des périodes de temps extrêmes, et nul ne peut dire que le réchauffement a causé la sécheresse ou l’ouragan. Cependant, nous pouvons être sûrs que le réchauffement a tenu un rôle dans la survenue de ces récents évènements.  Tel que nous le développions dans le premier billet, la perte de la banquise arctique est un accélérateur du changement climatique. Et les conséquences sur la circulation atmosphérique sont à la démesure de la fonte massive de cette glace de mer. Nous voudrions donc ici, après les généralités du premier billet, discourir plus spécifiquement de ce mois de Septembre, montrer que Nadine est un cas unique dans l'histoire connue des cyclones tropicaux, et montrer que l’évolution rapide de la situation en Arctique a atteint un point de basculement, avec des conséquences sur tous les autres systèmes physiques qui lui sont adossés.